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Couleur Lauragais : les journaux
Reportage

Les coulisses de Couleur Lauragais

Couleur Lauragais équipe
Voilà 10 ans que vous recevez chaque mois dans votre boîte aux lettres le magazine Couleur Lauragais. Un rendez-vous désormais incontournable que vous attendez avec impatience pour découvrir de nouvelles facettes du Lauragais, choisir vos sorties ou découvrir des information sur les entreprises, commerçants et artisans de proximité. Dans Couleur Lauragais de mars, à l'occasion du numéro 100, nous avons voulu vous faire connaître ceux qui écrivent pour nous. Ce mois-ci, à l'occasion de nos 10 ans, nous vous racontons cette aventure que fut la création du magazine et comment son équipe et ses techniques ont évolué. Une bonne façon d'être encore plus proche de vous.

Il y a 10 ans
Après 18 mois de préparation, le premier numéro de Couleur Lauragais a vu le jour en avril 1998. Jean-Marc Faget avait en effet réfléchi à ce projet sur la base d'un support magazine couplé à un site internet. Aidé de Véronique pour la composition, il a largement testé le format du magazine, la mise en page, les couleurs, ainsi que sa dénomination auprès des habitants du Lauragais. Le petit pigeonnier que l'on rencontre tout au long des pages a pris le nom de Pastelou suite à un sondage effectué auprès de nos lecteurs. Il compte pas moins de trois marraines que nous avons eu plaisir de rencontrer à nouveau le 14 mars 2008 à l'occasion du tirage au sort de notre dernière enquête lecteurs.
Le premier numéro comptait 24 pages en 2 couleurs (noir et vert) et en quadri sur du papier mat et son premier article intitulé "Le Lauragais" écrit par Jean Odol, annonçait l'orientation qu'allait prendre ensuite notre magazine et qu'il n'a plus jamais quitté : la découverte du Lauragais.

10 ans plus tard
Et depuis 10 ans, toute l'équipe de Couleur Lauragais se mobilise chaque mois pour apporter à ses lecteurs de nouvelles informations sur le Lauragais. Bien sûr, durant cette période, des améliorations ont été apportées tenant compte du succès du journal, des remarques qui ont pu être faites et surtout de l'évolution galopantes des technologies.
D'abord, le magazine, qui de 24 pages est passé à 64, 72 et même 80 pages. Toutes les pages sont désormais en couleurs sur papier glacé pour une lecture toujours plus agréable.
Ensuite, son site internet associé, www.couleur-lauragais.fr, s'est énormément développé. On y retrouve tous les articles parus dans Couleur Lauragais depuis le premier numéro ainsi que de nombreuses adresses de nos annonceurs avec le détail de leurs activités. Il y a 10 ans, internet était à ses débuts. Aujourd'hui, il est devenu incoutournable. Le site de Couleur Lauragais a suivi son évolution et ce sont en moyenne 50000 visiteurs qui le consultent chaque mois.
Puis, l'équipe de Couleur Média qui compte aujourd'hui 8 personnes à temps plein, au niveau administratif, technique et commercial.
Enfin, la technique qui a grandement évolué. Entre le premier numéro et celui que vous avez entre les mains, les méthode de production à la rédaction et chez l'imprimeur ont grandement changé. Nous vous invitons à lire le numéro 31 (avril 2001) de Couleur Lauragais qui retrace notre mode de fonctionnement il y seulement 6 ans. Des changements importants sont intervenus dont nous vous ferons part dans la suite de cet article.

Le comité de rédaction et le choix des articles
Mais comment les sujets sont-ils choisis aujourd'hui ? Tous ceux qui ont participé à la conception du magazine se réunissent une à deux fois par an pour en débattre :

Il y a Jean-Marc, le directeur, qui coordonne les équipes et fixe les objectifs commerciaux ; Christine, la responsable de la rédaction, qui propose les articles et prépare le contenu rédactionnel du magazine ; Edwige et Christelle, l’équipe commerciale, qui conseillent les annonceurs pour établir leurs communications ; Céline et Bruno, les assistants, qui secondent à la fois la rédaction et les commerciaux ; Véronique, la graphiste, créatrice de Pastelou notre mascotte, secondée par Sandrine. Toutes deux mettent en page le magazine, conçoivent la couverture et les illustrations, composent les publicités et mettent en ligne sur internet le dernier numéro ; Jean Odol, fidèle depuis le premier numéro, qui sait toujours dénicher un article sur un thème ignoré de l’histoire de notre région ; Jean, dit Fagus, qui invente chaque mois des mots fléchés en rapport avec le contenu rédactionnel ainsi que les sudoku. En début de réunion, Jean-Marc fait le bilan des mois écoulés et annonce les objectifs pour les prochains numéros. Chris-tine distribue le prévisionnel des sujets des futures éditions et fait part du courrier et des idées d'articles qu'elle a glanées ici et là auprès des habitués de la rédaction, à l'occasion d'une rencontre ou parmi les courriers qu'elle a reçus. Chacun propose, discute, parfois bataille pour imposer un article…. Jean-Marc rappelle aux retardataires les délais de bouclage et ils se font tous petits. A la fin de ce comité de rédaction les sujets d'articles sont définis pour les prochains mois, les tâches sont réparties et les objectifs fixés.

Sandrine et Christelle Jean-Marc Faget

La rédaction des articles
A Beauville, les ordinateurs et les téléphones sont en intense activité. Christine, Céline et Bruno répondent aux lecteurs et aux annonceurs, réceptionnent les articles, les tapent et les mettent en forme selon la ligne éditoriale, recherchent des illustrations. Ils réceptionnent également les publicités que leur apporte l'équipe commerciale et contactent les annonceurs pour qu'ils leurs fournissent les éléments nécessaires à la réalisation de la maquette (photo, logo...), puis les transmettent à Véronique et Sandrine. Une fois l’encart réalisé, un bon à tirer est adressé à chaque annonceur pour qu’il leur fasse part de ses commentaires. Il faut bien souvent les relancer pour terminer dans les temps.
Céline contacte les organisateurs de lotos et s'occupe des petites annonces.
Christine a pour fonction de prospecter les collectivités et associations pour la rubrique Echos des communes. Des pages très appéciées par les lecteurs car ils y découvrent chaque mois des idées de sorties dans le Lauragais, seuls ou en famille.
A Ayguesvives, Jean Odol recueille les informations et documents nécessaires à l’illustration de son article et compulse ses archives. Les rédacteurs prévus ce mois-ci font de même.
A Espanes, Jean, alias Fagus, s’arrache les cheveux car, après avoir placé des mots clefs dans sa grille, il doit faire preuve de beaucoup d’imagination pour terminer ses mots fléchés.

Céline

La collecte des publicités
L'équipe commerciale sillonne les routes du Lauragais à la rencontre des annonceurs et les conseille pour concevoir au mieux leur publicité. Ils recueillent ici une photo, là un texte afin de composer pour chacun d’eux un encart publicitaire personnalisé.
Edwige, responsable des ventes, s'occupe du secteur de l'Aude et supervise l'équipe commerciale. Elle accompagne les commerciaux sur leur secteur pour leur enseigner les méthodes de vente propres à Couleur Média.

Edwige

De nombreux annonceurs sont maintenant fidèles à notre magazine et paraissent régulièrement dans nos pages. Notre équipe commerciale est très attentive à leur communication : ils composent avec eux un message correspondant à leur action du moment afin de réaliser une publicité percutante.

La pagination
Il faut également pour l'équipe commerciale réfléchir dès les premiers jours à la mise en page du futur magazine. Quels sont les articles prévus en rapport avec le sujet phare du mois (spécial gastronomie, spécial artisans...) ? combien d'annonceurs sont également prévus ? Combien de pages prévoit-on pour ce numéro ? Une tâche longue mais fondamentale qu'il faudra réviser cha-que début de semaine afin de réaliser un magazine harmonieux, en équilibrant le nombre de pages d'articles et le nombre d'annonceurs. Ainsi, il peut être nécessaire de refaire toute la pagination en cours de mois lors d'une forte demande des annonceurs et augmenter le nombre de pages, sachant que chaque fois il faut ajouter 8 pages pour répondre aux exigences techniques de l'imprimeur. Il faut alors aussi augmenter la quantité de rédactionnel et prévoir de nouveaux sujets d'articles.

Christelle Edwige Jean-Marc

La mise en page
Durant toute la période précédant le jour du bouclage, Véronique et Sandrine montent les publicités, scannent les photos des articles (ou les traitent selon les directives de l'imprimeur lorsqu'elles sont numériques). Chaque publicité a un format défini suivant les impératifs du magazine, et doit respecter le choix du client en ce qui concerne le logo, les photos et les couleurs. Il faut parfois redessiner un logo ou même créer entièrement l’ensemble du graphisme. Le projet sera envoyé au client pour accord avant toute intégration dans les pages. Véronique et Sandrine préparent également la page de couverture, et les motifs qui vont agrémenter ce nouveau numéro. Véronique dessine Pastelou dans une activité en rapport avec l'un des sujets (Pastelou randonneur, Pastelou fait du vélo, Pastelou fait la fête...) puis le transcrit sur un logiciel informatique. Toutes les étapes de la réalisation du magazine en dehors de son impression sont aujourd'hui réalisées dans les locaux de Couleur Média.

Veronique Christine

Le bouclage
Boucler un magazine est toujours un moment délicat : pour chaque étape, les échéances sont draconiennes et impératives. Il faut récupérer en urgence les derniers éléments des publicités, corriger les publicités en fonction des modifications demandées par les annonceurs, un dessin.
Le montage des pages du magazine s'effectue lorsque la pagination ("le chemin de fer") est validée, soit dans les derniers jours avant le bouclage. Il faut aussi que les bons à tirer soient corrects pour que les publicités puissent être positionnées dans les pages.
Véronique commence la maquette et y intègre progressivement les contenus : les articles et les publicités se partagent les pages. Petit à petit, le journal prend forme. Véronique imprime au fur et à mesure les pages terminées et durant les deux derniers jours, toute l'équipe est mobilisée pour la relecture, les dernières corrections, rappeler les retardataires qui n'ont pas répondu à leur bon à tirer ; rien n'est laissé au hasard.

Une fois les dernières corrections effectuées, Sandrine et Christine convertissent chaque page du magazine en un fichier pdf, une image de la page directement utilisable par l'imprimeur. Elles les vérifient encore une fois à l'écran et enfin les transmettent par internet à l'imprimeur.

L'impression
Couleur Lauragais est imprimé en Espagne, à Gérone. L'entreprise Rotimpres est spécialisée dans l'impression sur rotatives. Créée à l’origine pour offrir ses services au journal local El Punt, elle a été fondée en 1982. elle entame au début des années 90, une profonde révolution interne qui aboutit aux fondements du projet actuel : un projet de croissance ambitieux qui se matérialise en 2001 par des installations modernes de 8000 m2, 3 rotatives, un centre de finition intégré, et un programme de travail pour le traitement des fichiers du client totalement automatisé. Rotimpres imprime aujourd'hui 3,5 à 4 millions d'exemplaires par semaine.

Rotimpres

Comment cela fonctionne-t-il ?
Lorsque les pages arrivent chez l'imprimeur, elles sont vérifiées de façon automatique puis modifiées pour respecter les conditions techniques. Ces fichiers informatiques sont ensuite gravés sur des plaques photosensibles en aluminium. Chaque plaque gravée contient 8 pages du magazine (il faut 4 plaques pour ces 8 pages correspondant aux 4 couleurs : bleu, rouge, jaune, noir). Les plaques sont ensuite montées sur la rotative. D'énormes bobines de papier sont installées, on vérifie les niveaux d'encre et l'impression peut commencer. Un premier test d'environ 300 exemplaires va être tiré afin de caler les réglages de la machine, puis l'impression démarre effectivement. Tout au long de cette phase, des contrôles et calages sont effectués régulièrement. Ces rotatives sont très rapides et impriment en moyenne 30000 exemplaires à l'heure.
Une fois les tirages réalisés, ils partent dans la section façonnage. C'est là que le magazine va pren-dre sa forme définitive. Il sera coupé sur 3 côtés et piqué avec 2 agraphes (ou points métal en langage d'impression). Enfin, les magazines seront assemblés par paquets de 50 exemplaires. Il ne reste plus qu'à les acheminer vers le centre de distribution à Toulouse. C'est ainsi que le tranporteur apporte chaque mois environ 7 tonnes de Couleur Lauragais soit 61000 exemplaires.

liaison internet
Les pages arrivent chez l'imprimeur
PAO
Phase de vérification
atelier
La salle des plaques
STOCK ROULEAUX
Stock des rouleaux de papier
rotative
La salle des rotatives
chaine journaux

PASSAGE ROULEAUX


chaine

SECHAGE

arrivee des journaux

L'étape ultime est le façonnage avant d'acheminer le magazine vers le centre de distribution

La distribution
L’étape ultime consiste à distribuer le magazine dans les boîtes aux lettres. Cette opération est assurée par Médiaposte. L'équipe commerciale se charge également d'en déposer chaque mois dans les Offices de Tourisme, certaines Mairies et dans les magasins participants.

Après le bouclage
Dès le lendemain d'un bouclage, il faut ajouter au site internet de Couleur Lauragais le dernier numéro : les articles, l'agenda des manifestations, les petites annonces des particuliers et des agences immobilières, la rubrique entreprendre et les actualités viendront ainsi mettre à jour le site www.couleur-lauragais.fr. Il sera mis en ligne dès le premier jour de la distribution en boîtes aux lettres du magazine.
Puis, chacun s'attelle au numéro suivant.

En 10 ans, la technique a beaucoup évolué et internet nous a facilité grandement la tâche en nous évitant de nombreux déplacements. Le journal a grossi et notre équipe s'est agrandie.
Il n'en reste pas moins que chaque mois le même rituel se répète et le jour du bouclage est le moment de toutes les angoisses : y arrivera-t-on ? Finira-t-on dans les temps ? Il faut impérativement que les pages parviennent à l'imprimeur à une heure maximale définie avec lui pour que le magazine soit imprimé en temps et en heure et qu'il parvienne à temps chez le distributeur. Un seul jour de retard et la chaîne serait rompue. Notre équipe est fière de pouvoir dire qu'elle n'a jamais failli et que le magazine a toujours été distribué à la date prévue.

On peut alors se féliciter du travail accompli et souffler un peu, mais pas trop longtemps car le prochain numéro est déjà en préparation !

Christine LE MORVAN
Crédit photos : Couleur Média et Rotimpres


Couleur Lauragais n°101 - Avril 2008