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Couleur Lauragais : les journaux

Le sport à travers les âges

Nul doute, le célèbre adage "Un corps sain dans un esprit sain" vaut à tous les stades de la vie. Des jeunes enfants aux séniors, l'activité sportive est recommandée à tous. Motricité, gestion du stress, vitalité, les bénéfices du sport sont bien réels et les français l'ont compris. L'année dernière, ils étaient 34 % à l'inscrire au nombre de leurs bonnes résolutions ; Il s'agit désormais de concrétiser ces bonnes intentions.

5 fruits et légumes par jour minimum sont nécessaires pour rester en forme. Ceci équivaut à 5 portions de 80 g à 100 g , soit par exemple 5 ou 6 fraises, 1 tomate, 1 banane, 1 grosse carotte, 1 grosse poignée d'haricots verts.
Bébés-nageurs : une toute première activité qui va préparer le jeune enfant à l'apprentissage de la nage et procurer beaucoup de plaisir à toute la famille.
crédit photo : Fotolia©Tropical Studio

Pour une bonne mise en jambe
Un sport pour faire le plein de bonus
Pratiquer une activité physique régulière est un vrai plus pour améliorer son quotidien, la preuve par 6.
• Rester en bonne forme : 5,8/10, c'est la note attribuée à leur état de forme par ceux qui ne pratiquent pas d'activité sportive contre 6,5/10 pour les autres, la note s'améliorant encore selon le nombre d'heures pratiquées.
• Se sentir plus fort : une étude a démontré que faire du sport améliore fierté et respect de soi, un cercle vertueux pour 73 % des personnes interrogées qui se sentent plus fortes au plan émotionnel.
• Vivre plus longtemps : pour preuve, les champions olympiques vivent en moyenne 2,8 ans de plus que les autres. Les Jeux Olympiques de Rio approchent mais nul besoin de décrocher l'or puisque la simple pratique d'une activité physique régulière a fait ses preuves en matière de longévité.
• Se prémunir contre certaines maladies : c'est le cas contre les maladies cardiovasculaires, de types infarctus du myocarde ou angine de poitrine et ce, quel que soit l'âge. Faire du sport permet également de réduire le risque de diabète et participe à l'équilibre du taux de sucre dans le sang.
• Avoir un bon sommeil : la pratique du sport est un atout pour avoir un sommeil réparateur. De même c'est un formidable moyen de lutter efficacement contre le stress, la dépression ou encore l'anxiété.
• Et plus encore : le sport modifierait l'activité de nos gênes en faisant ressortir les bons gènes et en inhibant les mauvais. Il permettrait aussi d'améliorer ses performances intellectuelles à condition de faire fonctionner ses neurones en même temps. Lorsque la prouesse est réalisée, davantage d'oxygène est apporté au cerveau, et les parties reliées à la mémoire, à l'organisation ou à la réalisation de plusieurs tâches à la fois s'en trouvent stimulées.

Chiffres-clés
• 11 % des français ne pratiquent pas de sport
• 20 % pratiquent moins d'une fois par semaine
• 65 % pratiquent au moins une fois par semaine
• 5 % pratiquent exclusivement pendant les vacances

En pratique : un certificat médical sinon rien
De nombreuses organisations sportives (association, centre de remise en forme, centre sportif municipal...) exigent un certificat médical d'aptitude au sport. Ce dernier certifie l'absence de contre-indication à la pratique sportive. Généralement requis, il n'est pourtant pas obligatoire. En effet, seule la participation à des compétitions nécessite la présentation d'un certificat médical récent. Son utilité est pourtant une évidence, à tous les âges, pour les sportifs comme pour leur moniteur.

Les différentes formules d'engagement
Selon le sport pratiqué, on optera pour :
• l'adhésion à un club qui permet de pratiquer une activité sportive au sein d'une association
• la licence sportive qui donne, en plus, la possibilité de participer aux compétitions liées à une fédération
• un abonnement à la carte, au mois ou à l'année au sein d'écoles privées ou de salles de sport

   Les petites filles font de la danse et les petits garçons du football, sauf qu’avant de céder aux normes en vigueur, il faut aussi se poser la question de savoir quel sport convient le mieux à son enfant.
Les petites filles font de la danse et les petits garçons du football, sauf qu'avant de céder aux normes en vigueur,
il faut aussi se poser la question de savoir quel sport convient le mieux à son enfant. crédit photo : Fotolia©underdogstudios

Enfants : commencer le sport dans de bonnes conditions
Une question d'âge
Dès le plus jeune âge, les enfants peuvent rejoindre les baby-sports. A quelques mois seulement, les bébé-nageurs évoluent dans un bassin avec leurs parents. Si l'activité offre un moment de détente et de partage à toute la famille, elle permet à l'enfant de simuler ses réflexes et sa motricité. Activité d'éveil plus qu'activité sportive, elle permet plus tard à l'enfant d'appréhender le contact avec l'eau et de préparer la phase d'apprentissage de la nage à proprement parler. A partir de 4 ans, on peut envisager quelques mini-sports qui permettront de travailler l'équilibre, la coordination des mouvements et l'orientation. En première année de maternelle, l'activité physique, au même titre que les «expériences corporelles» est d'ailleurs inscrite au programme des petits élèves : courir, ramper, sauter, rouler, glisser, grimper, nager, agiter, tirer, pousser, lancer, recevoir... Jusqu'à 7 ans, on privilégiera néanmoins les sports symétriques, c'est-à-dire, qui font travailler le côté gauche et le côté droit à parts égales. On compte parmi ces sports la natation, la gymnastique, la danse, le ski, l'équitation...

Les enfants et le sport en chiffres (2)
- Plus de 30 % des licenciés français ont moins de 15 ans
- Jusqu'à 14 ans, le football demeure l'activité sportive en tête avec 681145 licenciés à la fédération française
de football, devant le judo (573457 licenciés), le handball (470590 licenciés), le basketball (468136 licenciés) ou encore le tennis totalisant tout de même 450000 licenciés. Quant à l'équitation plus de 50% des 706449 licenciés ont moins de 15 ans.
- 78 % des garçons et 68 % des filles âgés de 12 ans pratiquent une activité physique en dehors de l'école
- 40 % des licences sportives sont délivrées à des jeunes de moins de 14 ans.

Les différentes catégories de sport
Tout d'abord, on distingue les sports collectifs et les sports individuels. Les activités sont ensuite classées selon leur finalité :
• les sports d'opposition (lutte, judo, boxe…)
• les sports d'expression (gymnastique, danse…)
• les sports de plein air (randonnée, escalade, voile, sports de glisse…)
• les jeux collectifs de ballon (football, basketball, handball..)
• les jeux de raquette (tennis, badminton)

Vers quel sport orienter son enfant ?
Si tous les parents rêvent du meilleur pour leurs enfants, le démarrage d'une activité sportive suppose l'adhésion de l'enfant, on ne saurait donc l'imposer. En revanche, il est conseillé d'orienter ce choix selon la personnalité de l'enfant. On considère par exemple que les enfants extravertis seront plus à l'aise dans les sports d'équipe alors que les personnalités plus introverties s'épanouiront davantage dans un sport individuel supposant davantage d'indépendance. Loin d'être une science exacte, on peut délibérément orienter un enfant introverti vers un sport de combat afin de vaincre sa timidité ou un sport collectif pour l'encourager à s'ouvrir aux autres et à ne pas être seul sur le devant de la scène. Les enfants plus indépendants privilégieront l'escrime, la natation, l'athlétisme, la gymnastique ou encore l'équitation en leur permettant de développer tactique et rigueur. Enfin, les enfants les plus turbulents seront volontiers orientés vers des sports de combat qui leur permettront de canaliser énergie (boxe, lutte), les arts martiaux ou encore le rugby pour apprendre le respect des autres. Plus spécifiquement, le tennis encouragera notamment la patience, l'attention et la concentration et l'athlétisme la capacité à faire des choses seul, la force de caractère ou encore le goût de l'effort. Dans tous les cas, il faut prendre garde à ne pas encourager l'esprit de compétition lorsque ce n'est pas le tempérament de l'enfant et que l'activité demeure surtout un moyen de s'amuser. Cela étant dit, le propre d'un enfant demeure sa grande curiosité et son besoin d'exploration. Il faut également accepter qu'il se fasse son propre jugement en s'essayant à plusieurs disciplines. Il conviendra tout de même d'imposer un cadre à cette phase de découverte afin de ne pas encourager le manque de persévérance. On fixera par exemple un délai minimum de pratique avant d'autoriser l'enfant à tester une autre discipline.

Adolescents : une activité sportive sinon rien
Parents : l'exemple à suivre
Les jeunes dont les parents font du sport font eux-mêmes du sport plus souvent que les autres, à hauteur de 80 % contre 60 % de jeunes sportifs déclarant que leurs parents n'ont aucune activité sportive.

Le sport et les adolescents (3)
Chez les 12-17 ans, les sports les plus pratiqués, filles et garçons confondus, sont la natation, le vélo, le football ou encore la marche. En outre, certaines disciplines sont très majoritairement féminines comme la danse, suivie de près par l'équitation, puis la gymnastique ou quasi exclusivement masculines, c'est le cas du foot, du vélo, du basket ou encore du badminton. Pour ceux qui ne pratiquent aucune activité, les raisons avancées sont diverses. Ils mettent le plus souvent en avant la charge des devoirs scolaires, un manque d'attrait pour le sport, un manque de temps ou encore le fait de se satisfaire des séances de sport scolaire.

Puberté : un tournant dans la pratique sportive
A la puberté, les changements physiques sont nombreux et peuvent avoir des répercussions sur la pratique du sport pratiqué. Une gymnaste qui grandit beaucoup peut par exemple éprouver quelques difficultés dans la pratique de son activité. Dans ce cas, les professeurs et les parents réorienteront l'adolescent vers une autre discipline. A partir de cet âge-là, on peut également encourager l'endurance avec une pratique plus intense de la course à pied ou du vélo, ou un sport collectif ou de combat afin de canaliser l'énergie…!
Entretien avec Paul Joubert, 14 ans, passionné de ski
Depuis quand pratiques-tu le ski et à quel rythme ?
Paul : "J'ai commencé vers l'âge de 8 ans et depuis, je skie chaque samedi, de Noël au mois d'avril au sein de mon club de ski qui réunit près de 40 personnes. Sinon le reste de l'année, je joue au foot et je pratique la natation"
Qu'est-ce qui te plait dans le ski ?
Paul : "J'adore la vitesse et les sensations que cela me procure. Et puis, chaque semaine je retrouve le groupe d'amis avec qui je partage cette passion, c'est aussi ça le sport."
Quels sont tes prochains challenges ?
Paul : "Cette année, nous avons appris de nouvelles techniques de ski alpin et mon club m'a décerné l'étoile d'or. Si je souhaitais aller plus loin, il faudrait que je me lance dans la compétition mais cet aspect ne m'intéresse pas, c'est l'apprentissage du sport en lui même qui me passionne. Du coup, cet hiver, je veux me lancer dans le freestyle, il s'agit d'exécuter des figures sur saut, je pense que je vais me régaler !"

Paul au ski

Etudiants : quel sport en période d'examen ?
Le sport est excellent pour oxygéner les neurones et libérer les hormones du bonheur et du bien-être, à savoir les endorphines. Donc en période d'examen, on ne mollit pas ! Vélo, course à pied, natation, gymnastique, cours de danse, tous les prétextes sont bons pour se défouler tout en soignant son mental.

Adultes : à chacun son sport
Le sport au masculin
Lorsqu'on a une vie active, on choisit également un sport en fonction de sa disponibilité, de son budget, de ses attentes et, éventuellement des petits défauts que l'on souhaiterait bien ne pas voir s'installer. Chez les hommes, c'est la ceinture abdominale qui a tendance à s'épaissir avec l'âge… Pour y remédier, on fonce à la piscine muni d'une planche et de palmes, et on privilégie le dos crawlé. Autre option : l'aviron, très physique et complet ou la gymnastique en salle autour d'exercices permettant de gainer le ventre. Concernant les hommes, qui perdent plus facilement du poids que les femmes, c'est la régularité qui paie. En effet, plus le corps est musclé, plus la dépense énergétique est importante, et moins la graisse s'installe.

Le sport au féminin
En France, on compte près de 16 millions de licenciés toutes fédérations sportives confondues dont 36,9 % de femmes. Est-ce à dire que les françaises sont sportives ? Elles sont en tout cas majoritaires dans certaines disciplines : la gymnastique, fitness, wellness (77 %), la danse (77 %), l'équitation (77 %), la marche (57 %), le patinage (55 %) ou la natation (54 %). Mais concilier vie active, vie familiale et loisirs s'avère parfois difficile. En conséquence, on privilégiera une certaine souplesse et beaucoup de flexibilité à travers un abonnement à la carte ou une activité offrant plusieurs créneaux de pratique. Pour le reste, on choisira la danse, le patin à roulettes ou le ski pour muscler les jambes, la salle de gym et son rameur ou la piscine pour les abdominaux ou encore la course à pied, la corde à sauter ou les cours d'abdo-fessiers pour raffermir les fesses. Tout un programme !

Passion rugby, entretien avec Christine Hanizet, arbitre de rugby en Pro D2
En 1999, à 29 ans, cette policière municipale revéloise décide de tenter l'aventure de l'arbitrage. Elle fait ses débuts en tant que stagiaire, puis arbitre territorial, arbitre fédéral, pour accéder au niveau d'arbitre fédéral 1. Depuis juin, elle est la première femme en France à accéder à la Pro D2.
Que s'est-il passé depuis le portrait que nous vous avions consacré en 2012 ?
C.Hanizet : "En tant qu'arbitre fédéral 1, j'étais soumise à des rapports réguliers de supervision, et mes résultats ont incité mes pairs à me faire évoluer vers le rugby professionnel, c'est-à-dire le Pro D2."
Que signifie pour vous cette promotion ?
C.Hanizet : "Cela a nécessité une intense préparation, c'est donc une vraie récompense, pour moi comme pour mes proches. C'est également le signe que les mœurs évoluent puisque je suis la première femme du rugby français à arbitrer à ce niveau."
Quel rythme cela vous impose et désirez-vous aller encore plus loin ?
C.Hanizet : "Au-delà des entraînements, je continue d'arbitrer 3 week-ends sur 4. Mon objectif est toujours d'aller le plus loin possible mais je préfère profiter au maximum des deux années à venir car la carrière d'arbitre est courte, elle s'arrête à 45 ans. Je ne compte donc pas en perdre une miette !"
Comment parvenez-vous à concilier vos vies privée, professionnelle, et sportive ?
C.Hanizet : "Je le concède, c'est un rythme soutenu ! Je suis avec mon fils jusqu'à son départ à l'école, je vais moi-même travailler puis je m'entraîne pendant ma pause-déjeuner. Le soir, j'entame la 2ème journée des mamans qui, pour moi, est plutôt la 3ème ! J'allongerais bien les journées de 10 heures mais la passion est là, c'est le principal."

Christine Hanizet, 1ère femme en France à accéder à la Pro D2, ci-dessus en plein arbitrage.
Christine Hanizet, 1ère femme en France à accéder à la Pro D2, ci-dessus en plein arbitrage.
Crédit photo : collection Christine Hanizet

Séniors : le sport n'a pas d'âge
Conseils pratiques pour faire du sport l'esprit tranquille
A compter d'un certain âge, un examen médical s'impose afin d'identifier l'état général de la personne et d'éventuelles fragilités. Certaines caisses complémentaires de retraite encouragent d'ailleurs leurs assurés dans ce sens. Elles proposent des bilans médicaux et une recommandation en matière de pratiques sportives. A l'issue des tests, un professionnel détermine le sport le plus adapté à l'état de santé de l'assuré. En effet, en prenant de l'âge on s'expose à la diminution de sa force musculaire, de sa masse osseuse et de sa capacité respiratoire. Il faut donc veiller à ne pas se mettre en danger en cas d'ostéoporose par exemple, d'hypertension artérielle ou encore de maladie articulaire. Dans la pratique, il convient de réduire l'intensité des exercices physiques et d'observer un temps de récupération un peu plus long.

Les sports les plus prisés
De plus en plus en forme, nos seniors disposent d'une large palette d'activités sportives. Entre 55 et 64 ans, ils sont d'ailleurs la moitié à pratiquer une activité physique. Parmi elles, deux sports sont particulièrement en vogue : l'aquagym et la marche nordique. A raison d'une à deux séances par semaine, la gymnastique en piscine offre de nombreux avantages. Dans l'eau, le poids du corps est 30 % moins lourd et les mouvements plus doux, sans pression sur les articulations. 20 minutes d'aquagym seraient équivalentes à 45 minutes d'efforts au sol ! Quant à la marche nordique, elle se pratique avec des bâtons en fibre de carbone qui font travailler les bras, les pectoraux, les épaules et les muscles fessiers et allègent d'un tiers le poids porté sur les ge-noux. En revanche, s'ils n'ont pas été pratiqués précédemment, on é-vitera le ski et les sports de raquette tels que le tennis ou le squash qui sollicitent beaucoup les articulations, et la course à pied, éprouvantes pour le cœur et les genoux.

Entretien avec Jean Belloc, 87 ans
En tant que sportif, vous êtes-vous fixé une limite d'âge ?
J.Belloc : "Non car la natation est une discipline très douce pour le corps, sans pression atmosphérique. Et je suis raisonnable, j'ai par exemple réduit la distance parcourue lors de mes entraînements à 2 km au lieu de 3 km l'année dernière, en maintenant le rythme de 3 séances par semaine."
Au plan médical, vous entourez-vous d'une surveillance particulière pour continuer à nager ?
J.Belloc : "Oui, mon médecin m'examine une fois par mois et j'ai des rendez-vous réguliers chez mon cardiologue, qui, cela dit en passant m'envie mes artères ! J'ai conscience d'avoir une bonne constitution mais je ne prends pas de risque. Pour poursuivre le sport aussi longtemps que possible, il est important de bien se connaître. Lorsque j'ai fait un AVC en 2013, mon médecin m'a dit que je devais arrêter les compétitions, je lui ai dit que c'était moi qui en jugerais et par chance la suite m'a donné raison."
A ce titre, quels sont vos derniers résultats sportifs ?
J.Belloc : "L'année dernière aux championnats du Monde de Montréal, j'ai eu le bonheur de remporter, dans ma catégorie, une médaille d'or au 100 m brasse et 3 médailles de Bronze aux 50 m brasse, 100 m et 200 m dos. Enfin, lors des championnats de France de Chalon-sur-Saô-ne en juin dernier, j'ai obtenu 4 médailles d'or (100 m et 200 m brasse, 100 m et 200 m dos) et une médaille de bronze en 50 m brasse."
Prochain challenge ?
J.Belloc : "Je me prépare pour les championnats d'Europe de Londres en 2016 et espère y décrocher un titre en nage libre : affaire à suivre !"

Jean Belloc (à gauche) sur la première marche du podium des derniers championnats de France.
Jean Belloc (à gauche) sur la première marche du podium des derniers championnats de France.
Crédit photo : collection Jean Belloc

Isabelle Barèges

1/Source : enquête «Pratiques physiques et sportives en France 2010», CNDS/Direction des Sports, INSEP, MEOS
2/INSEE Première, NOVEMBRE 2003
3/Sport Stats Info, Octobre 2002, Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Couleur Lauragais n°175 - Septembre 2015