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Couleur Lauragais : les journaux

Reportage

Chauve-souris : un animal qui vous veut du bien
Que tous ceux pour qui chauve-souris rime avec « chauve qui peut » se rassurent, la fin de leur tracas est proche ! Associée à une image négative alimentée par les films d'épouvante et autres fantasmagories, la chauve-souris fait peu à peu connaître son vrai visage, celui d'un animal fragile, utile à l'écosystème, dont la survie est menacée. Pour sensibiliser le grand public aux enjeux liés à sa protection, les Nations Unies ont déclaré 2011 et 2012 "Années de la chauve-souris". Afin de mieux la connaître et de comprendre comment vivre avec elle, notamment en période estivale, Couleur Lauragais propose ce manuel pour vous réconcilier avec ces petites bêtes.
Le Grand rhinolophe est présent de manière conséquente en Midi-Pyrénées, la région accueille en effet les effectifs les plus importants de France.
Le Grand rhinolophe est présent de manière conséquente
en Midi-Pyrénées, la région accueille en effet les effectifs les plus importants de France. Crédit photo : David Demerges

Des chiroptères signes de bonheur et de prospérité en Chine - Si les croyances populaires chinoises véhiculent des valeurs positives autour des chauves-souris, le ton est bien différent de par le monde. Dans l'imaginaire collectif, les chauves-souris sont associées aux am-biances sordides de films d'épouvante au même titre que les toiles d'araignées et les portes qui grincent … Pourtant, dans la réalité, ces mammifères également appelés chiroptères, comprenez « qui volent avec les mains », sont aux antipodes des clichés communément véhiculés. Pour les réintégrer définitivement, il convient de faire, dès à présent, la chasse aux idées reçues…

En finir avec les idées reçues : la foire aux questions
La chauve-souris est buveuse de sang - VRAI et FAUX
C'est vrai pour certaines d'entre elles, trois espèces exactement vivant en Amérique du Sud, très loin donc de la campagne lauragaise ! Toutes les chauves-souris recensées sur le territoire français sont insectivores. La plus petite, la  pipistrelle, peut manger 3 000 moustiques par nuit. C'est donc avant tout un prédateur redoutable pour les insectes nocturnes. Tous ceux qui craignent les démangeaisons intempestives suivant les chaudes soirées estivales feront bien de s'en rappeler le moment venu.

La chauve-souris dort la tête en bas - VRAI
Pourvue de pattes arrières garnies de griffes, la chauve-souris s'accroche aux branches et dort la tête en bas. Très agile, elle se contente de lâcher prise et la voilà déjà dans les airs.

La chauve-souris vole et est donc un oiseau - FAUX
Elle n'a rien de commun avec un oiseau, surtout pas les plumes ! Il s'agit d'un mammifère recouvert de poils qui nourrit ses petits avec son lait. Ses ailes consistent en une peau épaisse s'étendant des pattes antérieures aux postérieures. Compte tenu de son anatomie, elle ne peut prendre son envol en courant au sol comme les oiseaux. Elle a une queue assez longue qui lui sert de gouvernail, et s'en sert comme d'une épuisette pour récupérer ses proies. Sa vitesse de vol peut atteindre 50 km/heure.

La chauve-souris est un animal nocturne - VRAI
C'est effectivement la nuit que la chauve-souris part à la chasse, généralement par petits groupes, et se met en quête de sa nourriture. Le jour, elle choisit un habitat obscur et calme pour se reposer et faire sa toilette : sous l'écorce d'un arbre, sous les tuiles, dans une cave, des combles, une fissure entre deux murs, un grenier, une caverne, une grotte…

La chauve-souris est aveugle - FAUX
Elle n'est pas aveugle, elle a deux yeux, mais se repère de nuit grâce à un radar, les sons très aigus qu'elle émet ne sont pas audibles de l'homme. Ils se répercutent en frappant contre les obstacles et leur reviennent sous forme d'échos pour les guider. Cette façon de se repérer dans l'espace est appelée "écholocation", elle consiste à analyser avec précision l'environnement et à détecter les proies.

La chauve-souris s'accroche aux cheveux - FAUX
Pas plus qu'elle ne porte malheur, la chauve-souris ne s'accroche aux chevelures bien fournies. Cette idée reçue a la dent dure mais n'a aucun fondement !

La chauve-souris hiberne - VRAI
Lorsqu'elle ne migre pas, à l'instar de la noctule commune d'Europe qui peut parcourir jusqu'à 2000 km, la chauve-souris hiberne dans un endroit sombre, humide à température fraîche et stable. La période d'hibernation dure de novembre à avril. Sachez que si la chauve-souris change d'abri au fil des saisons, elle demeure fidèle à ses gîtes d'une année sur l'autre.

Le bâti traditionnel ancien présente un intérêt particulier pour les chauves-souris, par exemple les linteaux de fenêtre ou de porte constitués de deux poutres en bois espacées de 1 à 2 cm constituent un gîte très recherché. En cas de rénovation, il existe des solutions simples permettant de transformer les bâtiments tout en conservant la place occupée par les petits mammifères.
Le bâti traditionnel ancien présente un intérêt particulier pour les chauves-souris, par exemple les linteaux de fenêtre ou de porte
constitués de deux poutres en bois espacées de 1 à 2 cm constituent un gîte très recherché. En cas de rénovation, il existe
des solutions simples permettant de transformer les bâtiments tout en conservant la place occupée par les petits mammifères.
Crédit photo : Sophie Bareille

Repères - La chauve-souris saison après saison
En hiver - C'est la période d'hibernation, le gîte choisi doit être frais et humide, d'une température constante d'environ 12°C. Durant cette période, les chauves-souris économisent leur énergie et vivent au ralenti : les pulsations du cœur passent ainsi de 300 à une dizaine par minute ! Il est essentiel qu'elles ne soient pas dérangées par quelques visiteurs intempestifs : un réveil brutal les contraindrait à utiliser beaucoup d'énergie en épuisant ainsi de précieuses ressources alors que les insectes ne sont pas encore réapparus.
Au printemps - Elles se remettent à chasser et rejoignent des abris plus chauds pendant la période de gestation, regroupées ou pas.
En été - Ce sont les mois délicats de la mise bas (de mai à fin juillet) et d'élevage de leurs uniques jeunes jusqu'à leur émancipation. Les femelles se regroupent entre elles alors que les mâles sont écartés pendant toute la période.
A l'automne - Les chiroptères constituent des réserves de graisses en vue de l'hibernation. C'est également la période des accouplements mais la fécondation n'interviendra qu'au printemps afin que les jeunes naissent durant la période la plus propice.

Des mammifères menacés, très utiles pour l'homme et la nature - On recense actuellement plus de 1000 espèces de chauves-souris répertoriées dans le monde, dont 34 en France. Depuis 1976, elles sont expressément protégées par la loi sur la protection de la nature. « Le livre rouge : Inventaire de la faune menacée en France » a inventorié certaines espèces en voie de disparition.
Cet état de fait a de réelles incidences sur l'homme et son milieu. Insectivores en Europe, les chauves-souris permettent de réguler les populations de certaines espèces d'insectes dont les noctuelles ou pyrales, des papillons de nuit nuisibles aux cultures. Elles participent également à la biodiversité en favorisant la dispersion du pollen et graines. Enfin, leurs déjections, appelées « guano », constituent un formidable engrais naturel.
Pour comprendre les menaces qui pèsent sur ces mammifères, il faut dégager quelques éléments de réponse. En premier lieu, le recours massif aux traitements chimiques et autres insecticides a considérablement participé à diminuer les ressources alimentaires des chauves-souris. La rénovation de l'habitat traditionnel est également à l'origine de la raréfaction des gîtes dans lesquels elles trouvaient refuge (grenier, cave, fissures…). Les petites cavités existantes sont bouchées et il arrive que le mammifère soit fait prisonnier pendant les travaux sans que personne ne se soit rendu compte de sa présence. Certains matériaux ou traitements, du bois notamment, peuvent également s'avérer nocifs pour ces petits mammifères. Autre menace : certaines zones urbaines ou naturelles font désormais l'objet d'un éclairage abusif qui va gêner les chauves-souris dans leur activité de chasse. C'est le cas des lampadaires ou des éclairages automatiques installés sur les façades des maisons. Enfin, de nombreuses chauves-souris sont tuées chaque année par collision avec des véhicules, notamment sur les voies rapides traversant certaines zones naturelles de chasse, ou par des éoliennes.

Les 7 conseils du Groupe Chiroptère de Midi-Pyrénées du CREN - Sur son site, ces professionnels de l'environnement ont délivré un certain nombre de conseils visant à préserver les chauves-souris. Des fiches techniques renvoient à des informations très pratiques et précises visant à :
« - privilégier des produits non toxiques lors du traitement des charpentes ,
- respecter les conseils d'aménagements émis par ces spécialistes dans le cadre de toute rénovation ou construction,
- permettre l'accès des chauves-souris aux combles des églises et clochers,
- créer un jardin accueillant pour la faune sauvage et poser des gîtes artificiels aux alentours de son habitation,
- respecter les chauves-souris, leurs gîtes et leurs proies dans toutes les activités (spéléologie, bricolage, jardinage),
- faire connaître leur utilité et inciter les gens à les respecter ».
Le Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées invite tout particulier détectant la présence de chauve-souris chez lui, ou recueillant une chauve-souris blessée à le contacter (cf.contacts utiles). Attention ! ces spécialistes recommandent dans ce cas d'attraper le mammifère muni de gants épais et de le placer dans une boîte en carton jusqu'à ce qu'ils le prennent en charge. De même, dans le cas où une chauve-souris pénètrerait par mégarde à l'intérieur de la maison, le groupe conseille simplement d'éteindre la lumière en laissant une fenêtre ouverte et de quitter la pièce un quart d'heure le temps qu'elle retrouve son chemin vers la sortie.

Zoom sur une espèce présente en Lauragais
La pipistrelle commune - Son pelage est brun-roux sur le dos et brun-jaunâtre à gris-brun sur le ventre. Elle mesure environ 5 cm de long et est dotée de petites oreilles courtes et triangulaires à l'extrémité arrondie. La pipistrelle se faufile dans des petits espaces (fissures dans les murs, sous les tuiles, etc.) et se rencontre facilement dans les villes et villages.

Zoom sur quelques espèces emblématiques de la région Midi-Pyrénées
Le Grand rhinolophe - Le plus grand des rhinolophes européens a une envergure de 30 à 40 cm. Son pelage dorsal est roussâtre et sa face ventrale grise. On le trouve en général dans des combles en été et dans les grottes en hiver. La région accueille les effectifs les plus importants de France.. .
Le Petit rhinolophe - Très petit, il mesure 6,5 cm en moyenne, et pèse de 4 à 10 grammes. C'est un gros mangeur de petits insectes comme des papillons de nuits. Il est facilement identifiable en hibernation : véritable petit cocon, le petit rhinolophe est suspendu par les pattes et enveloppé dans ses ailes.

“Rhinolophus hipposideros”, c’est le nom savant du Petit rhinolophe. Il pèse de 4 à 10 grammes seulement !
"Rhinolophus hipposideros", c'est le nom savant du Petit rhinolophe. Il pèse de 4 à 10 grammes seulement !
Crédit photo : frederic_nen

Le Rhinolophe euryale - Sa taille est intermédiaire entre le Petit et le Grand rhinolophe et son pelage chamoisé sur le dos et blanc sur le ventre. Il est très sensible au dérangement et hiberne et élève les jeunes dans les grottes.
Le Minioptère de Schreibers - Il s'agit d'une chauve-souris de taille moyenne, au front bombé. Elle vit exclusivement dans des milieux souterrains et a une répartition méridionale. En 2002, environ 80 % de sa population a été décimée par un virus, l'enjeu de préservation est particulièrement important sur cette espèce.

Entretien avec Sophie Bareille, Chargée de mission au Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées (CREN-MP) et animatrice du Plan Régional d'Actions pour les Chiroptères
Quels sont les objectifs du Plan d'Actions pour les chauves-souris ?
S.Bareille : « Il vise à stopper le déclin et à restaurer les populations de chauves-souris. Défini pour une période de 5 ans (2009-2013), ce programme national est placé sous la responsabilité du Ministère de l'Ecologie et décliné dans les régions de France métropolitaine. Le Plan régional consiste en un état des lieux local, tend à identifier les menaces qui pèsent sur les chauves-souris et à planifier des actions concrètes. Trois axes majeurs ont ainsi été développés : la protection des gîtes de chauves-souris, l'amélioration des connaissances relatives aux populations vivant sur notre territoire, la sensibilisation et l'information du public. »
Notre territoire présente-t-il un intérêt particulier ?
S.Bareille : « En raison de la diversité de ses paysages et des différents gîtes qu'ils abritent (bâti, grottes, forêts…), la région Midi-Pyrénées présente en effet un intérêt particulier. Au total, 26 espèces de chauve-souris y ont été recensées. A la limite haute-garonnaise du Lauragais, nous avons identifié une espèce nouvelle pour le Lauragais : la Noctule commune. A l'échelle régionale, on compte, en nombre conséquent quatre espèces à enjeu fort au niveau national : le Petit rhinolophe, le Grand rhinolophe, le Rhinolophe euryale, le Minioptère de Schreibers. Tous ces éléments font que nous avons une grande responsabilité dans la protection et la sauvegarde de ces mammifères dans la région. »
Les chauves-souris sont-elles plus vulnérables à une période donnée de l'année ?
S.Bareille : « Oui, d'abord en hiver, durant la période d'hibernation. Elles entrent en léthargie afin de faire face à l'absence de nourriture : leur température, battements de cœur et respiration s'abaissent pour réaliser une économie d'énergie maximale. En cas de réveil brutal, notamment lorsque la chauve-souris est dérangée par l'homme (lumière, bruit, réchauffement de l'atmosphère), elle dépense l'équivalent de deux mois de réserve de graisse. Cette dépense énergétique peut vider la chauve-souris de ses ressources, elle n'aura plus, le moment venu, l'énergie de se réveiller. La seconde période critique est l'été lorsque les femelles se regroupent en nurseries dans des endroits chauds pour mettre bas et élever leurs uniques petits. Parfois nichées derrière les volets de bois, elles s'envolent si elles sont dérangées et les petits tombent à terre. Une fois sur le sol, le petit ne peut être récupéré par sa mère et meurt. Compte tenu du fait que la chauve-souris met bas à partir de l'âge de 2 ans, une seule fois par an et qu'elle a une durée de vie moyenne de 5 ans, c'est une vraie menace pour le renouvellement de l'espèce. »

Les chauves- souris forestières utilisent les gîtes naturels offerts par les arbres. Il peut s’agir d’une écorce légèrement soulevée, d’une fissure dans l’écorce ou de cavités.
Les chauves- souris forestières utilisent les gîtes naturels offerts par les arbres. Il peut s'agir d'une écorce légèrement soulevée, d'une fissure dans l'écorce ou de cavités.
Crédit Photos : Philippe Penicaud
Pour l’hiver, les chauves-souris cherchent un lieu frais, de préférence humide pour éviter le dessèchement des membranes alaires. Certaines espèces choisissent des grottes pour la période hivernale seulement, d’autres o élisent domicile toute l’année.
Pour l'hiver, les chauves-souris cherchent un lieu frais, de préférence humide pour éviter le dessèchement des membranes alaires.
Certaines espèces choisissent des grottes pour la période hivernale seulement, d'autres o élisent domicile toute l'année.
Crédit photo : sophie-bareille

Quels sont les bons réflexes à adopter ?
S.Bareille : « Il faut d'abord prendre conscience que les chauves-souris sont des espèces menacées et qu'il est interdit de les déloger. Les problèmes de cohabitation peuvent être réglés facilement : il se peut qu'elles fassent un peu de bruit l'été avec les jeunes, et que les déjections ne tombent pas au meilleur endroit Pour tous ces problèmes, nous avons des solutions : bâches de protection, planchettes de récupération des déjections…Il est impératif de tout mettre en oeuvre pour garder les chauves-souris là où elles ont choisi d'élire domicile car cela signifie que le gîte réunit toutes les conditions requises : tranquillité, bonne température pour les petits, environnement riche en insectes… Enfin, il convient autant que possible d'éviter les dérangements. »
Que conseiller à tous ceux qui souhaitent s'engager dans une démarche plus volontariste de préservation : l'implantation de gîtes artificiels ?
S.Bareille : « Il est d'abord préférable de recréer les conditions d'accueil en gîte « naturel » : redonner un accès au grenier, laisser des volets en bois dont on ne se sert pas ouverts, soigner la biodiversité de son jardin pour attirer de nombreux insectes. Les gîtes artificiels ne sont préconisés qu'en dernier recours car ils ne conviennent pas à toutes les espèces et ne permettent pas aux femelles de s'y installer avec les petits. Les particuliers peuvent également tout simplement nous informer de la présence de chauves-souris chez eux, c'est une aide essentielle pour remplir notre mission d'inventaire. »

Ce dessin représente une chiroptière installée dans la structure d’un toit et donnant accès à un comble. Ce type d’ouvrage peut être réalisé à destination des rhinolophes et des Murins à oreilles échancrées qui souffrent le plus de la disparition de leur gîte et nécessitent de grands espaces. Le plancher de la pièce sera recouvert d’un film plastique pour le protéger des déjections et récupérer le guano à l’automne.
Ce dessin représente une chiroptière installée dans la structure d'un toit et donnant accès à un comble.
Ce type d'ouvrage peut être réalisé à destination des rhinolophes et des Murins à oreilles échancrées qui souffrent
le plus de la disparition de leur gîte et nécessitent de grands espaces. Le plancher de la pièce sera recouvert d'un film
plastique pour le protéger des déjections et récupérer le guano à l'automne. Crédit Photo : Jaquie Crozier Dore

Comment intervenez-vous aux côtés des particuliers ?
S.Bareille : « Vis-à-vis du grand public, nous avons pour mission de répondre aux interrogations, d'informer et de délivrer des conseils et solutions très techniques. Nous sommes souvent sollicités par les particuliers qui trouvent des chauves-souris blessées, ou qui souhaitent entreprendre des travaux de rénovation. Certains propriétaires s'inquiètent également d'éventuels dégâts sur la bâtisse, de la transmission éventuelle de la rage par les mammifères. Sur le premier point, rappelons que les chauves-souris ne sont pas des rongeurs, il n'y a aucun risque à ce qu'elles s'attaquent aux matériaux notamment. Quant à la rage, le risque de transmission à l'homme est infinitésimal. Toutes ces questions sont légitimes, notre service SOS Chauve-souris et là pour répondre à toutes les interrogations et demandes d'interventions des particuliers. En 2010, nous avons ainsi traité une centaine de demandes. »

Isabelle Barèges

Contacts utiles
SOS Chauve-souris Tél. 05 81 60 81 90 - Courriel : groupechiro@free.fr
Groupe Chiroptère de Midi-Pyrénées (Conservatoire Régional des Espaces Naturels de Midi-Pyrénées) - 75 Voie du Toec, BP 57611 - 31076 TOULOUSE cedex 3
Tél. 05 81 60 81 90 - www.cren-mp.org

Groupe Chiroptère de Languedoc-Roussillon
Tél. 06 21 01 44 83 - Mail. fabien.sane@yahoo.fr - www.le-vespere.org

Site officiel de l'année de la chauve-souris - www.yearofthebat.org

Couleur Lauragais n°134 - Juillet/Août 2011