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Couleur Lauragais : les journaux

Couleur Lauragais au service de la culture lauragais

Nous publions ce mois-ci le 100ème numéro de Couleur Lauragais. 100 numéros distribués à plus de 60 000 exemplaires chaque mois dans les boîtes aux lettres du Lauragais historique (130 000 habitants, de Castanet à Bram-Fanjeaux, de Puylaurens à Belpech). L'idée de départ de son fondateur, Jean-Marc Faget, était de créer un lien entre les 3 départements que traverse en partie le Lauragais : la Haute-Garonne, l'Aude et le Tarn. En effet, bien que situés sur un même territoire, ses habitants étaient auparavant séparés les uns des autres par les découpages départementaux. Très rapidement, Couleur Lauragais est devenu le trait d'union entre les habitants de ces 3 départements. Couplé dès le départ à un site internet www.couleur-lauragais.fr, celui-ci reçoit la visite de 50 000 visiteurs par mois et se fait le relais de l'information bien au-delà du territoire, en direction de tous ceux qui s'intéressent à notre belle région.

1ER NUMERO COULEUR LAURAGAIS
Decouverte du Lauragais 100 EME NUMERO COULEUR LAURAGAIS
N°1 - Avril 1998
N°100 - Mars 2008

A quoi, ou à qui, est dû le succès de Couleur Lauragais ?
En premier lieu à ces femmes et ces hommes passionnés par le Lauragais, à qui nous avons offert chaque mois nos colonnes pour qu'ils puissent vous communiquer leur passion du territoire. Gens d'ici, de naissance ou d'adoption, tous partagent la même passion, le Lauragais. Beaucoup sont à la retraite, d'autres encore en activité. Certains écrivent régulièrement dans Couleur Lauragais, d'autres plus épisodiquement ; mais tous sont largement impliqués dans la connaissance du patrimoine local. A l'occasion de ce centième numéro, nous avons voulu les mettre à l'honneur en vous faisant découvrir le parcours de quelques-uns d'entre-eux et vous permettre ainsi de mieux les connaître et mieux comprendre notre philosophie.

Nous donnons d'abord la parole à Jean Odol, historien fidèle à notre magazine chaque mois depuis le premier numéro, qui nous a toujours fait confiance. Il vous communique son sentiment par rapport à notre initiative.

Jean Odol

"J’ai apporté ma collaboration dès le premier numéro de Couleur Lauragais ; cette participation s’explique par mes origines et ma passion pour le Lauragais, ma terre natale "moun païs". Né à Ayguesvives dans une famille de petits paysans propriétaires de quatre hectares de bon terrefort, je fus élève aux écoles d’Ayguesvives et de Baziège, puis au collège Berthelot à Toulouse. J'ai obtenu mon Bac en 1946, puis ai intégré la Faculté de Lettres. Après l'obtention du CAPES, puis l'agrégation de géographie, je fus professeur au lycée Bellevue puis inspecteur académique à partir de 1969.

Jean Odol

Très vite, je fis des publications sur le Lauragais, son histoire liée au catharisme, sa richesse économique, terre à blé, à maïs, à pastel ; la voie romaine, le canal du Midi, la route de l’Aéropostale ; plusieurs livres ont vu le jour : "le Lauragais pays des cathares et du pastel", "l’abbaye de Saint Papoul". J’ai créé trois société culturelles à Baziège, Nailloux, Ayguesvives ; deux cents articles de presse pour le journal régional; des conférences (340 à ce jour) dans tout le Lauragais mais aussi en Espagne et en Sicile (Palerme, Catane), deux films. Mais aucun de ces travaux n’a eu l’impact aussi spectaculaire que sur les lecteurs de Couleur Lauragais avec l’arrivée de la culture dans chaque foyer lauragais. Ma féconde collaboration est le moyen le plus efficace pour diffuser la culture lauragaise, si riche, de solliciter des milliers de lauragais, les inciter à lire et découvrir leur histoire, leurs monuments : l’abbaye de Saint Papoul, les peintures du 15ème siècle de l’église de Belberaud, le portail roman de Belpech, la maison de Saint Dominique à Fanjeaux, ou encore le bûcher des Cassès (1211) ou des femmes célèbres telle Azalaïs de Roqueville qui monta sur le bûcher vers 1240.
Rien ne peut remplacer cette diffusion massive de Couleur Lauragais qui s’est attaché d’autre part de nombreux auteurs de qualité, des érudits locaux, des enseignants, mais aussi des forgerons, des facteurs, des cordiers, des bergers, des "travailleurs de terre" (ou paysans), des patrons de barques du canal. L’intérêt est très vif pour la population autochtone friande de son passé mais aussi pour la population en cours d’installation et à la recherche de documentation.

Pour terminer, j’adresse un très grand merci à Jean-Marc qui a choisi de laisser un grand nombre de pages de sa revue à la diffusion de la culture lauragaise ; j’éprouve également une profonde reconnaissance pour Christine qui participe activement à la rédaction des articles et à l’illustration ; encore des remerciements sincères à toute l’équipe de Beauville.

Toute l'équipe de Couleur Lauragais remercie Jean Odol pour son concours sans cesse renouvelé et son extrême gentillesse.

Nous allons maintenant vous présenter quelques-uns des rédacteurs qui ont participé à la conception des 100 numéros de Couleur Lauragais. Nous ne pouvions tous les citer, aussi nous avons choisi de vous présenter les plus fidèles dans nos colonnes tels Odette Bedos ou Jacques Batigne mais également ceux qui œuvrent chaque jour pour valoriser notre patrimoine au sein d'associations ou de collectivités.


Lucien Ariès

Lucien Ariès est né à Castelnaudary en 1940, ingénieur diplômé de l’ Ecole Nationale Supérieure de chimie de Toulouse (actuellement ENSIACET), Docteur d’Etat ès Sciences, professeur des Universités, ses recherches visent la maîtrise des matériaux dans plusieurs domaines : dépollution des gaz d’échappement pour préserver l’environnement, lutte contre la dégradation des installations (anti-corrosion), énergie solaire. Il a écrit une centaine d’articles dans des revues scientifiques internationales et déposé six brevets d’invention. En 2000, il crée à l’Université Paul Sabatier de Toulouse la Licence Professionnelle Traitement et Contrôle des Matériaux. En octobre 2003, l’université lui attribue le titre de professeur émérite.

Lucien Ariès

Avec la fondation de l’A.R.B.R.E. (Association de Recherches Baziègeoise - Racines et Envi-ronnement) qu’il préside depuis sa création en 1989, il se passionne pour l’histoire de son pays natal, le Lauragais.
Au sein de l’A.R.B.R.E., avec Jean Odol, Pierre Fabre et des membres très dynamiques, les projets de conférences-débats sont nombreux. Cette association a pour but de promouvoir les recherches en vue d’une meilleure connaissance historique, géographique, environnementale et culturelle du Lauragais. L’A.R.B.R.E. organise mensuellement des conférences-débats, les Flo-réales historiques au mois de mars, une sortie culturelle pour les Journée du Patrimoine en septembre et les Médiévales en novembre, temps fort des activités de l’association.

En décembre 2005, Lucien Ariès publie "Le Lauragais terre de passages, d’échanges de cultures", dans lequel il évoque la route antique de l’étain, la circulation du vin au tout début de l’époque gallo-romaine, la chimie du cassoulet et les noms des communes du Lauragais, extrait de son dictionnaire de toponymie en chantier depuis une trentaine d’années. L’intérêt manifesté par les lecteurs pour ce dernier chapitre, le pousse à éditer l’ensemble de ses notes dans ce domaine.
En janvier 2008 il publie "Les noms de lieux du Lauragais, dictionnaire étymologique". Dans cet ouvrage de 500 pages, il regroupe la plupart des lieux-dits, communes, métairies ruisseaux et rivières figurant sur la carte IGN au 1:25000, avec notamment leur graphie au 18ème siècle selon la carte de Cassini, pour ceux qui existaient à cette époque ; en s’appuyant sur les travaux d’autres auteurs, il donne la graphie des noms des communes au moyen âge. A la lumière des idées les plus avancées actuellement dans le domaine de la toponymie et dictionnaires à l’appui, il explique la signification de près de 7000 lieux-dits ou propose des hypothèses justifiées pour les cas les plus obscurs.

«Mon livre "Les Noms de lieux" demande à être complété, des métairies et des ruisseaux man- quent …», nous dit Lucien Ariès. Aussi, il le présentera en 2008 dans les communes du Lauragais qui le souhaitent, pour regarder à la loupe oublis et interprétations, au cours de conférences débats, à la rencontre du public toujours désireux de mieux connaître leur cadre de vie, et préparer une deuxième édition (revue et augmentée).


Alain Baeriswyl

C’est parce qu’il souhaite donner «une autre approche» de son métier de conservateur du patrimoine végétal et d’aménageur de nos parcs et jardins… qu'Alain Baeriswyl anime et écrit dans notre journal depuis quelques années.
Il travaille au quotidien, et ce, depuis 15 ans, à sauvegarder, soigner et conserver nos arbres centenaires qui sont «la source de notre histoire» et à retrouver la richesse de notre Lauragais en replantant des espèces dites «remarquables» et de collection.
Parcourant depuis 15 ans notre région, il reste à l’écoute des traditions et observe les changements de nos paysages dus à une «surexploitation humaine»… et une mauvaise gestion de nos espaces.

Alain Baeriswyl

On le rencontre sur des expositions et journées jardins, sur notre journal avec une envie débordante d’expliquer pour communiquer sa passion végétale et son plaisir de défendre le patrimoine de notre Lauragais.
Dans son travail, il souhaite donner des repères visuels et des arguments de comparaison pour «mieux… et moins acheter» afin de ne plus gaspiller et de protéger l’avenir de nos enfants.
Alain Baeriswyl veut rassurer les passionnés et amoureux de notre région que sa détermination et sa volonté de croire aux hommes est toujours intacte !... et qu’à l’approche de «changements climatiques» … nos
paysages devront pour s’adapter … se modifier et s’orienter différemment. Pour cela le professionnel du végétal affirme que l’arbre doit retrouver «sa vraie place !» dans nos paysages et nos villes… avec une vraie «politique de l’environnement et du végétal».
Sa devise : «Faire germer l’envie pour que grandisse l’émerveillement !...»


Jacques Batigne

Originaire de chez nous, puisque né à Revel (il y a un peu plus de 70 ans), Jacques Batigne (Kiki de son surnom) a participé pendant de nombreuses années à la vie culturelle du Lauragais et de la Montagne Noire, en présentant des expositions (montées par lui même) sur un grand nombre de thèmes.
Parallèlement, dans le cadre de ses fonctions d'animateur au syndicat d'initiative (pendant une vingtaine d'années), de conseiller municipal (durant une quinzaine d'années) et dans des associations sportives et culturelles de la ville, il a animé des visites guidées, fait des causeries avec des projections.

Jacques Batigne

Tout ceci bénévolement ! Passionné de nature, d'histoire, de monuments anciens, de châteaux, et tout particulièrement par le canal du midi, tout ce qui touche au passé l'intéresse. En pur autodidacte, puisqu'il a quitté l'école à 14 ans et demi. Il faut ajouter à tout cela son grand intérêt pour la photographie et l'oenologie entre autres !

Voici un aperçu des nombreux sujets que Jacques Batigne a traités au fil des années :
-1969 : Exposition spéléo-archéologique
-1980 : Exposition Riquet chez nous* - animations (*concepteur du canal)
-1983 : Expositions moulins à vent en Lauragais - animations.
-1984 : Exposition centenaire de Vincent Auriol - Président de la république
-1985 : Exposition les chemins de fer Revélois - animations
-1987 : Exposition cinquantenaire du centre de vol à voile - montagne noire
-1989 : Exposition bicentennaire de la révolution française dans le canton de Revel
-1989 : Exposition le pastel - culture et transformation
-2000 : Exposition le cyclisme revélois - tours, criteriums et championnats de France
-1996 : Exposition bicentenaire de Peppermint Get
-1995 : Exposition le barrage de saint Ferréol - mises à sec
-1997 : Exposition le canal du Midi, d'hier et d'aujourd'hui
-2000 : Exposition l'alimentation du canal, les rigoles et saint Ferréol
-2002 : Expositions les phares aéronautiques de l'aérospatiale
-2004 : Animations André Malraux et l'occupation allemande en 1944
-2005 : Animations la résistance chez nous
-2006 : Animations les seigneurs Rigaud de Vaudreuille
-2007 : Animations les chemins de saint Jacques de Compostelle

Aujourd'hui, Jacques Batigne s'est octroyé une "seconde" retraite et ne se consacre plus qu'à des voyages, parfois très lointains ! Car, comme il le dit, cela lui permet d'assouvir toutes ses passions en même temps : découverte de la nature, de l'architecture monumentale, de l'histoi-re, de faire des photographies, et d'avoir des relations humaines, ce qu'il apprécie particulièrement.


Odette Bedos

Odette Bedos est née à Gardouch en 1932 sur les rives du "Canal royal de jonction des deux mers", à l'écluse des Agals, actuel quai Riquet.
Comme Monsieur François Fournier, maire de Gardouch, elle fréquente l'Ecole Communale où elle reçoit des époux Mathieu les premières bases de l'Education primaire.
Puis elle poursuit des études secondaires sous la surveillance d'un oncle, Principal du collège de Revel, patrie du président Vincent Auriol.

Odette Bedos

En 1953, après un stage de formation à l'Ecole Normale d'Institutrices de Toulouse, elle entre comme "auxiliaire" dans l'enseignement public et obtient un C.A.P en 1956.
De nombreux séjours aux quatre coins de l'Hexagone ne lui ont pas fait oublier son "terradou" ni son origine paysanne.
De retour au pays natal et disposant de temps libre, c'est à bicyclette qu'elle va parcourir le "Lauragais Villefranchois" pour retrouver "ses racines" dans les villages perchés et ventés : Montgaillard, Trébons, Saint-Vincent, Vallègue, Saint-Jean de Lugardès, Dax, Saint-Brice, Monclar et Gardouch. Elle est également très active au niveau associatif sur Villefranche.
Ces incursions "écologiques" dans le profond terrefort l'ont incitée à reconstituer la vie de nos ancêtres.
Ajoutées à cela, depuis 1986, de fréquentes investigations aux Archives départementales. L'accumulation de documents et de témoignages sur les traditions populaires et l'histoire locale ont amené cette curieuse à rédiger plusieurs ouvrages sur la vallée de l'Hers.

Quelques-unes de ses publications :
-"Villefranche, bastide royale", livret gracieusement photocopié en mars 1994 par les services du Conseil Général, avec l'autorisation du président Izard (le bénéfice des ventes est cédé par l'auteur à la B.M de Villefranche).
- Le "Lauragais de nos aïeux", étude qui a fait l'objet d'une animation à la B.M de Villefranche, en avril 1995, sur l'initiative de madame Dominique Lafarge.
-"Gardouch, village féodal", en cinq fascicules (étude cédée à la Mairie de Gardouch).


Jean-Paul Calvet

Jean Paul Calvet est né le 2 février 1951 à Carcas-sonne. Marié et père de deux enfants, il a exercé comme cadre de Santé à l’Hôpital Purpan (Toulouse) puis celui de Revel.
Ses passions : spéléologie, géologie, archéologie, préhistoire, histoire, le patrimoine en général.
C’est à l’âge de 16 ans que l’entrée à la Société de Recherches Spéléologiques et Archéologiques du Sorèzois et du Revélois allait être déterminante pour générer une passion dévorante des deux activités essentielles qui marqueront sa vie : l’archéologie et la spéléologie. Avec les fouilles de l’oppidum de Berniquaut, sous la conduite de Jean Lautier, va naître le besoin impérieux de la recherche archéologique et l’histoire ; avec Pierre Marie et J.C. Balayé, la découverte de la paléontologie animale, la préhistoire et la spéléologie.

Jean-Paul Calvet

Jean Paul Calvet est avant tout un autodidacte avec un parcours atypique puisqu'il publie dès l’âge de 16 ans un article sur un réseau souterrain avec des témoignages archéologiques (réseau archéologique du Calel).
Ses publications seront nombreuses (plus de 70) suite à des relevés précis, exhaustifs, des ex-plorations, des découvertes, des fouilles archéologiques et pa-léontologiques menées dans le cadre associatif…
Depuis peu à la retraite, il se consacre désormais totalement à sa passion. Il est aujourd'hui Président de la Société d'Histoire de Revel Saint Ferréol, qui a pour vocation d’étudier, de faire des recherches sur l’histoire locale, de faire connaître le patrimoine autour de Revel, de le sauvegarder et le mettre en valeur.
Ce sont ainsi pour Jean-Paul Calvet 40 années de vie associative avec à son actif de nombreuses réalisations.
Dans le domaine de la Spéléologie-Géologie, l'un de ses plus gros travaux a consisté à réaliser un inventaire spéléologique du Tarn et de l'Ariège qui a donné lieu à 2 publications. Il a également participé à la découverte de plusieurs réseaux souterrains et réalisé de nombreuses expositions et montages audio visuels.
Moniteur de spéléologie diplômé de l’Ecole Française de Spéléologie, il s'est aussi intéressé à la médicalisation en milieu souterrain (SAMU de Toulouse) ; de nombreuses opérations de sauvetage lui vaudront la médaille de la jeunesse et des sports.Dans le domaine de l'Archéologie-Histoire-Paléontologie, il a participé à de nombreuses fouilles et découvertes et est intervenu comme conférencier sur des thèmes divers : spéléologie, site médiéval du Calel, l’oppidum de Berniquaut, la préhistoire humaine, la civilisation punique.Dernièrement, il a mis en place la galerie d’exposition archéologique et historique au deuxième étage du beffroi de Revel et participe en collaboration avec trois associations à la réalisation du site internet : www. lauragais-patrimoine.fr

Les projets de Jean-Paul Calvet sont nombreux : valorisation du site archéologique de Berni-quaut, parcours historique de la ville de Revel, gestion du patrimoine archéologique et historique sur support informatique, diverses explorations souterraines dans la Montagne Noire (en cours de réalisation), et publication de synthèses - réactualisations des inventaires spéléologiques et archéologiques


Jean Faget

Professeur d’Université en retraite, Jean Faget a débuté sa carrière à l’Université par des recherches en optique électronique (il fut secrétaire de la Société française de Microscopie Electronique de 1959 à 1963). Puis il participa en 1963 à la création de l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA) et y enseigna la Physique.
Après une mission de deux ans au Vénézuéla comme directeur du département d’électricité de l’IUT de Caracas, il dirigea pendant douze ans le département de premier cycle de l’INSA et initia des coopérations avec la Norvège et surtout l’Espagne (Barcelone et Castellon de la Plana).

Jean Faget est l'auteur de six ouvrages de physique au niveau universitaire.

Jean Faget

Passionné également par la littérature, Jean Faget écrit aussi des nouvelles. Il s’est reconverti pour Couleur Lauragais aux mots fléchés et aux "sudoku" , sous le nom de Fagus, l’origine latine de "Faget".


Stéphanie Tonon

Stéphanie Tonon, originaire de Paris, s’est installée à Toulouse en 1994. His-torienne, archéologue anthropologue, elle écume alors les chantiers de fouilles archéologiques de Souillac (Lot) à St Hilaire (Aude)… En 2000, à la recherche d’un logement, elle a, avec son mari, un véritable coup de foudre pour une maison dans le centre ancien de Castelnaudary. Ils y emménagent pendant la 2ème Fête du Cassoulet et son 3ème garçon naîtra un an plus tard à la maternité de Castelnaudary.

Stéphanie Tonon

Sa passion pour l’architecture et l’histoire va l’amener à s’intéresser de très près au canal du midi, à Castelnaudary et au Lauragais. En 2003, elle s’installe comme guide interprète régional et crée l’entreprise «Autour et Alentours» destinée à faire découvrir le patrimoine chaurien à travers des visites guidées mais aussi plus largement le Languedoc Roussillon. La municipalité et la communauté de communes lui confient l’organisation d’une exposition sur le canal du midi au Musée du Présidial.
En 2005, l’office de tourisme de Castelnaudary devient intercommunal et Stéphanie en est la nouvelle directrice. Ses souhaits : faire connaître au plus grand nombre le Lauragais, son patrimoine et le cassoulet de Castelnaudary bien sûr ! L’office de tourisme est donc à l’initiative de la création et du lancement de la première route gourmande du Pays Cathare : la Route du cassoulet de Castelnaudary®, inaugurée en mai 2007. Stéphanie continue à développer avec Béthany Yates les visites du patrimoine, met en place des marchés nocturnes avec sa collègue Valérie Gomez…
Mais sa passion reste l’histoire. Elle écrit un ouvrage avec Francis Falcou sur la chapelle baroque Notre-Dame de Pitié de Castelnaudary, donne des conférences sur la glacière de la terrasse découverte en 2004 ou encore sur le canal du midi et sur l’histoire de la cuisine.

Ses projets : continuer à valoriser Castelnaudary et le Bassin Lauragais auprès de la presse nationale et internationale, travailler dans les mois à venir sur le projet du port de Castelnaudary et aménager la partie muséographique du centre de valorisation de la céramique du Mas Sainte Puelles…

Nous n'avons pu vous présenter l'ensemble des rédacteurs présents dans ces 100 numéros de Couleur Lauragais. Nous citerons entre autres :
Hubert Roques, ancien Maire de Saint Félix Lauragais, et ancien Président de la Fête de la Cocagne passionné par l'histoire locale,
Henry Ricalens, docteur en histoire, spécialiste de l'ancien régime,
Michel Passelac, archéologue,
Pierre Mercié qui s'est intéressé aux moulins du Lauragais,
Michel Litha, ethnobotaniste,
Pierre Jarrige, passionné par l'aviation et le centre de vol à voile,
Nathalie Hewison, docteur en écologie, directrice de l'association Arbres et paysages d'Autan,
Guy Salles, très attaché à l'histoire de Caraman et féru d'archéologie,
Marie Robart, spécialiste de l'Abbaye de Saint-Papoul,
Pierre Cassan, mycologue....
et bien d'autres encore qui ont contribué en nous livrant leurs connaissances à la découverte de la richesse de notre patrimoine lauragais.
O combien nombreux, et prêts à donner de leur temps pour aider à perpétuer les traditions et l'histoire locales.

Sans oublier tous les lecteurs qui nous ont adressé de nombreux articles sur des sujets divers : histoire, poèmes, recettes, anecdotes...

100 numéros de Couleur Lauragais dans lesquels nous avons offert nos colonnes à tous ces passionnés, heureux de partager leurs connaissances au service de la culture lauragaise. Nous leur adressons nos plus vives félicitations !

Couleur Lauragais n°100 - Mars 2008